Elle rendait tout le monde doucet, notre petite Amihie ! Même les chiens menaçants, à ses cotés devenaient dociles.
Qu’elle était charmante lorsqu’elle imitait le tourbillon ! Vous la trouverai dans tous les bras, revenant de ses petites promenades toujours avec un bonbon ou du gâteau reçus de ses nombreuses amours.
Elle marchait à peine, mais contre sa petite poitrine, elle accueillait tous les arrivants en disant : « Maman ! » Pleurnicheuse parfois, c’était un simple caprice d’enfant.
Au jugement terminal, on trouvera un damné dire au bon Dieu :
« Quoi ! On me condamne ? N’ai-je rien fait de bon ? Non ? Jamais ? Pourtant, j’ai passé une fois la main, tendrement dans les cheveux de la petite Amihie ! »
Car il y a certaines situations dans lesquelles, au moindre bien, on donne une grande ombre.
Quel esprit ne sourirait pas en la voyant ?
Je retiens-donc que le bonheur est une enfant qui marche, court, tombe, pleurniche, rit,
Et qui vous manque énormément lorsqu’elle n’est pas là !
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02-06-2011